Kasey William Scott

Vous l'aurez compris moi c'est Kasey William Scott mais tout le monde m’appelle KC. Je suis né(e) le 24/03/1987 à Chicago ; USA, j'ai donc 27 ans. Aujourd'hui je suis anciennement chanteur, actuellement jet setteur, si si c'est un métier mais ma passion reste la musique et mon symbole Canadien préféré est le flocon. Je suis en partenariat avec kleenex, traduisez par célibataire et cela me convient parfaitement. Je suis plutôt attiré(e) par les femmes, désolé messieurs. La minute ? Pour moi la minute c'est quelque chose d'inventé par les habitants de Toronto pour expliquer l'excès de cocaïne dans leur petit nez, un bad trip ça arrive à tout le monde hein. J'ai entendu dire que je ressemblais comme deux gouttes d'eau à Ryan Gosling. J'ai d'ailleurs trouvé ses photos sur fuckyeahryangosling






Dans la vraie vie moi c'est .nuits fauves    et j'ai dix-neuf ans. Je suis tombé(e) sur 24H01parce que je suis une des admins !    et je trouve qu'il est tellement seksy qu'on lui ferait l'amour nuit et jour (en plus sa rime)   . En moyenne je suis dispo 7/7 jours Et j'aimerai rajouter que les caribous, c'est bon..

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Ryan Gosling [color=#DB3F3F]▲[/color] Kasey W. Scott

 

Une minute pour se faire la malle

Les glaçons  cognaient dans ton verre, l’alcool bougeait au rythme de tes pas tandis que tu divaguais au milieu d’inconnus qui squattaient ta maison, tu souriais, tu rigolais avec eux, deux, trois baisers volés pour finalement te poser sur ton canapé, observant chaque personne d’un œil intéressé, une soirée de routine comme tu les connaissais. T’organisais un truc, ta porte était ouverte à quiconque voulait rentrer, les seules lois ? Ici, t’étais pas connu, t’étais pas le chanteur que l’on voyait à la télévision mais surtout, pas d’accident, s’habiller comme un sac était totalement exclu, s’ennuyer était le bannissement assuré. Tu vivais dans un monde où tout était quasiment gratuit pour toi, t’en profitais mais surtout, t’en faisais profiter, t’aimais faire sourire les gens, leur faire passer un bon moment c’était ton petit passe-temps, et franchement, t’étais pas prêt d’arrêter. Une heure pour commencer, une heure pour s’arrêter, tu décidais et souvent, l’aube pouvait se lever, beaucoup dansaient encore. Tu te lovais dans ton canapé, observant chaque personne pour finalement te perdre dans tes pensées t’étais arrivé à tout ça en un claquement de doigts, pendant que d’autres se démenaient pour essayer de s’en sortir, il a fallu quelques notes à la guitare pour que finalement le monde soit à tes pieds. T’avais vingt piges, tu venais de sortir des jupes de ta gentille maman et pourtant, tu savais dresser les producteurs les moins dociles, tu t’amusais à faire languir les studios qui te réclamaient, t’étais maître de ta popularité et franchement, Lucifer lui-même rougissait à ta vue. Tu ne dînais pas aux tables des grands restaurants, tu préférais le fast-food du coin, tu n’allais pas en soirée VIP, une fête dans ton foyer te suffisait amplement. L’adolescent turbulent et flemmard que t’étais vivait encore en toi et chaque jour il découvrait une autre aventure. T’entendais encore tes profs t’hurler dessus, criant haut et fort que t’allais de toute façon finir clochard dans la rue, vivant dans un carton comme un chien galleux et pourtant, t’étais bien au-dessus d’eux, ils te jetaient de cours, tu traînais dans les couloirs, t’étais un fantôme que l’on appréciait mais que l’on plaignait discrètement tout bonnement parce que tout le monde savait que ta vie était fichue d’avance. Ta sœur croyait en toi, elle était probablement la seule, te suivant partout, t’épaulant quand rien n’allait. Tu fronçais les sourcils en revoyant son image dans ton esprit, tu serrais ton verre, la rage d’envahissait, vous étiez si proche, elle était si loin. Tu ne t’autorisais pas à te demander ce qu’elle était devenue, tout ça t’importait peu, tu t’en fichais d’elle, la jeune femme pourrait être sous les roues d’un camion, tu serais le premier à rire de ce malheureux mais magnifique accident.

Tu t’étais levé, te laissant porter par la foule pour finalement monter à l’étage plus haut, un endroit où seul toi pouvais poser les pieds, c’était ton petit paradis, ton cocon que personne ne pouvait percer sous peine d’être jeté par la fenêtre. La violence était une chose qui ne t’avait pas quitté au fil des années, mais qui restait quelque chose de rare, il t’arrivait de t’emporter très vite pour finalement coller ton poing dans le nez de quelqu’un mais t’essayais toujours de relativiser, c’était le mieux à faire, pour toi, mais surtout, pour ta carrière. T’étais posé sur ton balcon, bouteille à la main, tu te resservais à nouveau un verre, levant les yeux au ciel, un voile noir scintillant recouvrait Toronto, la ville qui t’avait ouvert ses bras lorsque rien n’allait. T’avais débarqué avec tes valises, le sourire aux lèvres malgré ce sentiment de trahison qui te rongeait et te détruisait, le souvenir de ta mère les yeux inondés de larmes et de ton père absent, ne supportant pas ton départ te blessait un petit peu plus chaque jour, tu voulais te détacher de tout, recommencer une vie ailleurs, Chicago n’était plus ton foyer, Toronto était ta terre d’exil. Une maison paumé dans les basses montagnes, du bouche à oreille et quelques verres, t’avais eu cette idée de soirées improvisées mais toujours avec classe.
T’avais pas arrêté la musique, tu réduisais seulement la dose préférant profiter de ton petit monde bien à toi. Tu faisais des affaires, plus ou moins louches, du mettais les pieds où il ne fallait pas forcément, mais tu te sentais puissant, rien ne t’effrayais réellement, t’aimais monter sur ton balcon, t’asseoir les jambes ballantes et observer Toronto la nuit, les buildings scintillants, les routes éclairées, la vue était exceptionnelle, tu te sentais au-dessus de tout, intouchable, rien ne t’atteignait réellement, ou plutôt tu t’en fichais pas mal.