Caleb Hermès Apple

Vous l'aurez compris moi c'est Caleb Hermès Apple mais tout le monde m’appelle Calli. Je suis né le 15/05/1987 à Toronto, j'ai donc 26 ans. Aujourd'hui je suis barman au Pioneer mais ma passion reste la photo et mon symbole Canadien préféré est le caribou. Je suis tiraillé et cela me pèse. Je suis plutôt attiré par les femmes. La minute ? Pour moi la minute c'est un miracle et j'adore m'y retrouver. Je n'y suis allé que deux fois dans ma vie et j'espère avoir la chance d'y retourner à nouveau. J'aime la sensation d'abandon que je ressent et il m'arrive d'avoir un petit coup de blues lors de mon retour à la réalité.. J'ai entendu dire que je ressemblais comme deux gouttes d'eau à Will Higginson. J'ai d'ailleurs trouvé ses photos sur bazzart






Dans la vraie vie moi c'est Twiks/Chloé et j'ai 21 ans. Je suis tombée sur 24H01en le créant =p et je trouve qu'il est plutôt réussi mouhahahaha. En moyenne je suis dispo 5/7 jours Et j'aimerai rajouter que j'ai hâte de commencer.

Code:

Will Higginson[color=#DB3F3F]▲[/color]Caleb H. Apple

 

Une minute pour se faire la malle

Je suis né dans la famille Apple. Habitants tranquilles de Toronto, petite bourgade près de Seattle. Maggie et Manfred Apple ont toujours rêvé d’avoir un enfant. C’est alors que la vie leur offrait ce cadeau inespéré. Femme au foyer et médecin, leur vie était confortable. Je n’ai jamais manqué de rien. A ce qu’il parait, je n’étais pas le genre de bébé chiant. Je pleurais évidemment mais pas pour embêter. J’étais un bébé qui rigolait beaucoup, chatouilleur et très gourmand. J’avais de ses joues ! Bon dieu on aurait dit un hamster qui aurait caché trois ou quatre glands dans sa bouche ! Et mes cuisses … Mon dieu mes cuisses ressemblaient à deux petits kebabs. Mais bon, j’étais en bonne santé, dans une famille parfaite et j’étais bien. Mes parents étaient un peu hystériques à chaque fois que je faisais quelque chose de nouveau. Ils avaient toujours sur eux leur appareil photo et leur livre de bébé dans lequel ils notent tout ce qu’il m’arrive. C’est ainsi que j’ai perdu ma première dent le 26 juin 1990, que j’ai fait mes premiers pas dans le jardin le 21 décembre 1988, mon premier bobo c’était le 15 mai 1989, j’étais tombé contre le mur en crépis du salon, j’étais salement amoché ! Bref ainsi de suite en passant par la première fois que je faisais pipi dans un pot, que je touchais un animal, que je me voyais dans la glace, que je jouais avec un autre enfant … Bref tout est retracé et accompagné de photos plus humiliantes les unes que les autres … Oh un détail affreux, le look des années 90 était tout simplement hideux. C’était le quotidien de ma vie, mes parents étaient jeunes et j’étais leur premier enfant, ils n’y connaissaient rien et découvrait tout avec moi, y compris le bonheur auquel ils aspiraient. Le 3 septembre 1991 c’était un grand jour pour toute la famille. Maman m’avait levé tôt pour me préparer, elle m’avait coiffé, habillé, bref j’étais prêt. Mon père avait pris sa journée pour l’occasion. C’était mon premier jour d’école. J’allais à la maternelle.

Mon premier jour d’école. Il était bien aussi loin que je m’en souvienne. Un jour tout ce qu’il y a de plus normal. Un jour où tu fais des tonnes de rencontres, un jour où tu te dis que tu en veux des milliers comme ça. Mes parents étaient soulagés car je ne faisais pas de crises atroces lorsqu’ils me laissaient à l’école. J’aimais coller des gommettes, j’aimais faire du coloriage, j’aimais écouter des comptines et les chanter avec la maîtresse. Et par-dessus tout, j’adorais Maxence. Mon compagnon de jeu et de classe. On faisait des courses de tricycle, au début, puis on passa au modèle vélo avec les petites roues, puis sans les roues, on faisait tout ensemble c’était une relation fusionnelle qui rapprocha nos parents respectifs. Il était différent des autres et nous jouions à des jeux d’enfants que seuls nous pouvions comprendre.

« Pas cap de t'entailler la paume avec le petit couteau suisse. » Je regarde Mae avec un regard de défi. « T’es pas sérieux ? » Mais pour aller à l’encontre de ses dires, je sort un petit couteau suisse de ma poche. Je la regarde déplier la lame. Elle me la tend. Nous étions, comme à notre habitude, assis dans les bois. Nous sommes face à face, les yeux dans les yeux. Nous avions dix ans à l’époque, inséparables nous passions notre temps ensemble à nous lancer des défis à la con et nous chamailler pour un rien. Finalement, après avoir pris une grande inspiration, elle prend le couteau dans la main et se concentre. Je regarde la lame qui vient lécher la peau de sa main ouverte, tendue vers le ciel. Elle se décide et appuie sur la lame qui entaille la peau fine de sa main. Malgré tout le self-control dont elle tente de faire preuve, une petite grimace se dessine sur son visage. Je regarde le filet de sang perler le long de sa peau blanche. Satisfaite, elle me regarde un sourire ironique sur le visage. « Tu me prends pour qui hein ?! Bien sûr que je suis cap. A toi.» Elle me tend le couteau que je prend sans hésiter. Tout en la fixant, je m'entaille la main exactement comme elle. Elle pose sa main ensanglantée sur le tronc d’arbre juste à côté de nous. Elle fait un geste de son autre main pour que je l’imite. Je ne me fais pas prier et je pose ma main à côté de la sienne et nous nous regardons dans les yeux. Rien ne pourra jamais nous séparer … Des paroles sous l’influence de l’enfance, comme c’est touchant. Nous étions liés à jamais par cette promesse que nous nous étions faite. Nous habitons non loin l’un de l’autre. Je la ramène devant chez elle. Avant de me laisser partir, elle lève sa main pansée et me dit de sa petite voix fluette « Tu oublieras pas ? » Je lève à mon tour ma main entaillée et lui répond « Jamais ! » Nous nous abandonnons et j’entre chez mes parents. Comme d’habitude ils étaient fous d’inquiétude parce que je rentrais tard et certainement parce que je saignais de la main.


Le début de ma vie était mignon c’est vrai. Mais tout est finalement parti en couille à une vitesse hallucinante. J’ai perdu Mae. Avec son sale caractère et le mien, nous sommes fâchés et notre fierté nous empêchait de s’excuser. Au final le temps à passer, Maxence était toujours à mes côtés. Nos parents étaient devenus les meilleurs amis du monde pour notre plus grand plaisir. Nous passions nos vacances ensemble, il était devenu mon frère. Mais un point noir va venir tâcher cette petite vie tranquille que nous avions. J’étais dans la maison de Max, nos parents sont parti pour le weekend alors on en a profité pour faire une fête. La grosse fête comme tous les jeunes rêvent d’en faire. C’était le pied. Il y avait nos pots, des filles, de l’alcool bref tout ce qu’il faut. Jusqu’à ce fameux coup de téléphone. J’étais bourré lorsque j’ai décroché mais au fur et à mesure que l’agent m’expliquait la situation je dessoûlais. Le téléphone glissa de mes doigts. Je m’effondrais au sol. Maxence entre dans la pièce. « Ils sont morts. Ils ont eu un accident de voiture Max … Nos parents sont mort. » Et c’est ainsi que tout est parti en couille. Nous avons été placés dans un espèce de centre pour ado orphelins. Mais nous avions senti l’escroquerie. Il fallait qu’on reste ensemble. Aussi nous nous sommes enfuis. Nous avions deux sacs à dos remplis d’argent, un livre, un couteau et un flingue. Finalement on a fait notre bout de chemin ensemble comme s’était prévu. On avait trouvé une vielle dame qui nous hébergeait pour avoir de la compagnie. Elle était seule, elle était vieille et sur le point de mourir. Nous étions tout ce qu’il lui restait lorsqu’elle décéda. Elle nous légua tout ce qu’elle avait. C’est-à-dire son appartement dans le cœur de Toronto. Alors on y resta. Pour vivre nous braquions des petites superettes, ce genre de choses. Mais c’était fatiguant. Nous étions plus soudés que jamais. Mais il nous fallait de l’argent. « Un dernier casse et on arrête. » Mais il fallait viser gros pour pouvoir survivre avec par la suite. C’est donc à 21 ans que nous avons braqué une dernière fois. Tout était nickel mais on s’est fait prendre. Je me suis sacrifié pour que Maxence puisse prendre la fuite. J’ai écopé de 5 ans de tôle.

Aujourd'hui j'ai 26 ans, j'ai terminé mon séjour en prison avec brillot. Je ne vais pas cacher que mon caractère en a pris un coup. Heureusement, Max ne m'a pas abandonné. Durant toutes mes années de prison, il venait me voir autant que possible. Le jour de ma sortie, il était là. Il m'emmena dans son appartement. Il avait trouvé un boulot et gagnait sa vie de façon honorable si je puis dire. Grace au programme de réinsertion du pénitencier, j'ai finalement trouvé un job en tant que barman au Pioneer. Le gérant est vraiment cool, et il n'a pas hésité une seconde à me prendre, il est partisan des secondes chances et je ne sais comment j'aurai fait sans lui. Tout se passait bien. J'avais récupéré une vie à peu près normal (débauche, alcool, fille, bref la vie) jusqu'à ce que Mae entre au Pioneer et par conséquent dans ma vie. Nous ne nous sommes pas parlé, je ne sais même pas si elle m'a vu. Mais j'ai ressenti un pincement au coeur lorsque je l'ai vu. J'avais oublié à quel point elle avait cet effet sur moi ...