Arizona Jules Callahan

Vous l'aurez compris moi c'est A. Jules Callahan mais tout le monde m’appelle AJ. Je suis né(e) le 06/02/1989 à Ottawa au Canada, j'ai donc 25 ans. Aujourd'hui je suis barmaid mais ma passion reste la photographie et mon symbole Canadien préféré est la feuille d'érable. Je suis célibataire et cela me convient parfaitement. Je suis plutôt attirée par les hommes. La minute ? Pour moi la minute c'est quelque chose qui m'effraye et me met mal à l'aise, tout en m'intriguant énormément. J'ai entendu dire que je ressemblais comme deux gouttes d'eau à Sophia Bush. J'ai d'ailleurs trouvé ses photos sur tumblr






Dans la vraie vie moi c'est almostalways et j'ai 21 ans. Je suis tombé(e) sur 24H01 grâce à mon ami facebook et je trouve qu'il est juste orgasmique. En moyenne je suis dispo 4/7 jours Et j'aimerai rajouter que mon corps appartient à Kasey   .

Code:

Sophia Bush [color=#DB3F3F]▲[/color] A. Jules Callahan

 

Une minute pour se faire la malle

J'avais cinq ans lorsqu'il nous a quittés, je m'en rappelle comme si c'était hier. J'étais dans le salon, occupée à regarder un dessin animé et il a débarqué avec cette grosse valise dans la main. Au premier abord, j'ai cru qu'il allait juste faire un voyage d'affaires, comme d'habitude, mais j'ai vite remarqué qu'il n'avait pas le même regard que d'habitude, quelque chose n'allait pas. Sans me jeter un seul regard, il déposa sa valise avant d'appeler ma mère. Lorsqu'elle arriva et qu'elle le vit, elle comprit de suite : il nous abandonnait. « Cassie, j'ai quelqu'un d'autre. Je m'en vais, c'est la meilleure chose à faire. » Ma mère n'en croyait pas ses oreilles, il annonçait ça, de but en blanc, du jour au lendemain, sans donner d'explications complètes. Alors qu'il reprenait la sangle de son bagage, ma mère se précipita vers lui. « Alors, tu te casses ? Comme ça ? Sans explications ? » « Je te l'ai dit, c'est la meilleure chose à faire. » « La meilleure chose à faire ? T'as pensé à Jules ? Tu l'abandonne, elle aussi ? » Je sentis les larmes me monter aux yeux alors que mon père quittait la pièce, ma mère à ses trousses. S'enchaînèrent alors des cris, des engueulades et des reproches que j'entendais de l'autre côté de la porte. Après une bonne heure, je vis finalement ma mère revenir, seule, elle retourna dans la cuisine et prépara à manger. Notre vie de femmes abandonnées commença là.. Pendant près de deux mois, je pleurai chaque soir le départ de mon père, j'étais devenue une vraie chialeuse professionnelle. Puis, d'un coup, tout s'est arrêté. La tristesse et la culpabilité ont laissé place à la colère et la haine. Je haïssais mon père pour ce qu'il nous avait fait, je suis devenue une vraie peste, une demoiselle sans remords ni regrets.

Afin de rendre ma mère fière de moi, je me suis enfermée dans ma chambre avec des bouquins durant toute ma jeunesse, voulant obtenir une bourse dans le but de faire des études de médecine. J'étais bien partie pour faire une belle carrière lorsque je suis entre à l'université, ma bourse en main mais malheureusement, j'ai fait une rencontre qui allait changer ma vie.. Effectivement, alors que j’étais en train d’attendre mon tour pour passer mon examen oral de sociologie, un jeune homme sorti de l’auditoire avec pour seul vêtement un boxer. Il salua de la main les professeurs avant de fermer la porte et de se diriger vers un de ses amis « Cap ! Je te l’avais dit Anderson ! » Les yeux rivés sur mon livre, j’écoutais d’une oreille la conversation et ne m’aperçus pas que le jeune homme en question venait de s’asseoir juste à côté de moi. « Jules, c’est ça ? » Je levais les yeux vers lui avant d’hocher la tête positivement. Comment connaissait-il mon prénom ? Je ne me souvenais même pas de l’avoir vu une seule fois en cours. « Moi, c’est Adrian. Adrian Judicaël Douglas. » « Enchantée. » Sans attendre plus longtemps, je replongeai les yeux dans ma synthèse. Il passa sa main dans sa nuque avant de reprendre « Tu sais, je pense pas que ça te serve encore d’étudier maintenant puis, t’as Bishop dans la poche, ça devrait aller pour toi. En plus, il aime les brunes aux longues jambes, il parait. » Non mais de quoi il se mêlait ? « Excuse-moi mais je préfère parler aux gens lorsqu’ils sont habillés. » Il rit légèrement avant de poser son index sous mon menton pour m’obliger à le regarder. « Quelque chose me dit que t’es pas une rigolote, toi. Du genre pas cap de grand-chose..» J’haussai un sourcil, non mais là, c’était vraiment le comble ! « Ne parle pas de ce que tu ne connais pas. » « Okai. Prouve le moi, à toi de montrer ton anatomie à Bishop.» Pour le coup, il m’avait prise par surprise, qu’est-ce que j’allais bien pouvoir répondre, je ne pouvais pas me dégonfler mais d’un autre côté je n’avais pas envie de rater mon examen.. Je finis par lui sourire avant de me lever pour me diriger vers les toilettes. Une dizaine de minutes plus tard, je revins vêtue uniquement de mes sous-vêtements. Je vis alors Adrian sourire, certainement content d’avoir une nouvelle recrue à faire souffrir. Au même moment, j’entendis mon nom retentir dans le couloir, c’était à mon tour. J’ai passé mon examen haut les mains ce jour-là. Certes, mon professeur  avait été étonné de me voir si dévêtue mais j’ai réussi à répondre à toutes ses question alors pourquoi ne m’aurait-il pas mis la moyenne ? Après cela, nous avons entretenu une relation assez complexe avec Adrian. Il m'a entraîné dans des univers que je ne connaissais pas, notamment la drogue et l'alcool. Plus un jour ne passait sans que je ne me réveille en pleine journée, morte déchirée. Au fur et à mesure et sans vraiment comprendre comment s'était arrivé, Adrian et moi avons commencé à coucher ensemble. C'était sauvage et passionnel mais pas tendre et délicat pour un sous. On était pas officiellement ensemble mais il cassait la gueule de chaque mec qui me regardait de trop près et, de mon côté, je faisais dégager toutes les midinettes qui lui tournaient autour. Il a fini par me demander de dealer pour lui, prétextant qu'une fille aurait moins de mal à convaincre un client de payer plus. Bien évidemment, j'ai accepté sans rien dire. Ma mère avait vraiment du mal à comprendre mon comportement, elle disait ne plus reconnaître sa fille et nous nous disputions sans arrêt. C'est ainsi qu'un jour, j'ai décidé de partir pour Toronto avec Adrian, ne prévenant pas ma mère et abandonnant tous les rêves que j'avais étant gamine.

U.C.